Si vous êtes perdu dans la signification des nombreux termes inhérents à la bourse et aux forums, consultez ces lexiques et ces termes n’auront plus de secret pour vous !
Là aussi, nous ne prétendons pas à l’exhaustivité. ni même au classement alphabétique.
En analyse fondamentale, ce sont surtout des ratios et des anglicismes qu’il s’agit de déchiffrer.
C'est l'équivalent de l'actif net réévalué.
Le « ask », prix d'offre, est le prix auquel un « market maker » vend un titre et le prix auquel l'investisseur achète le titre. Le prix du marché correspond au prix le plus intéressant parmi ceux proposés. Il s'agit du « ask » le plus bas. Attention à la traduction littérale de « ask » qui signifie demande.
Cet instrument de titrisation est plus connu du grand public depuis la révélation de la crise des « subprimes ».
Au sein d'une banque, un « back office » désigne les fonctions administratives nécessaires à la bonne exécution d'un ordre ou d'une transaction.
Il correspond à un écart d'acquisition négatif entre le prix payé pour une société et sa valeur nette comptable réévaluée. Il est comptabilisé comme un profit dans le compte de résultats.
Le graphique en « bar-chart » permet de visualiser la totalité des informations disponibles quotidiennement sur le marché. Il utilise le cours d'ouverture, le plus haut, le plus bas et le cours de clôture.
Traduction littérale de ours. Traditionnellement, une métaphore boursière assimile les ours à ceux qui jouent la baisse des marchés et les taureaux à ceux qui jouent la hausse. Si vous lisez, par exemple, « cette action est bear », cela signifie qu'elle doit baisser
Le « bid » est le prix auquel le « market maker » est prêt à acheter un titre et le prix auquel l'investisseur vend le titre. Le prix du marché correspond au prix le plus intéressant parmi ceux proposés. Il s'agit du « bid » le plus haut.
Le terme désigne les sociétés cotées, fortes d'une grande capitalisation et d'une liquidité importante et sur lesquelles il y a un volume important de transactions.
Une obligation (« bond ») est un titre de créance sur l'émetteur. « Junk Bond » signifie obligation pourrie en français.
Ce mode de sélection de titres privilégie les caractéristiques propres de chaque titre et non celles du secteur ou du pays dans lesquels l'entreprise intervient. Les investisseurs choisissent des titres selon les opportunités sans se préoccuper de la répartition globale de leur portefeuille entre différentes catégories.
On parle de suite d'acquisitions financées essentiellement par endettement, menées par une entreprise reprise en LBO. Les objectifs : créer un groupe plus important, plus rentable grâce aux synergies mises en uvre et donc avec une meilleure valorisation.
Traduction littérale de taureau. Le terme désigne la hausse. « Le marché est bull » signifie « le marché doit monter ».
On parle d'option d'achat. Cet instrument financier permet d'acheter à une échéance précise ou lors de la durée de vie de l'option un actif sous jacent à un prix déterminé à l'avance.
Un « warrant » qui permet d'acheter est un « call warrant » et un « warrant » qui permet de vendre est un « put warrant ». On achète l'actif au prix d'exercice pour un « call warrant ». On le vend au prix d'exercice pour un « put warrant ». Le fonctionnement est identique à celui des options.
Cette stratégie consiste à s'endetter dans une devise à faible taux d'intérêt et à placer les fonds empruntés dans une autre devise à taux d'intérêt plus forts après les avoir convertis en espérant que la dépréciation de la seconde devise contre la première ne viennent pas réduire les gains tirés du différentiel d'intérêt.
Le terme signifie au pied de la lettre flux de trésorerie mais, dans la pratique, il y a quasiment autant de définitions que de sociétés.
La marge brute d'autofinancement (MBA) est parfois appelée « cash flow » ou capacité d'autofinancement (CAF). C'est la somme du résultat net et de l'ensemble des dotations aux amortissements et de certaines provisions. Le total représente en quelque sorte ce qui reste dans les caisses pour l'exercice.
Egalement mieux connu depuis la crise des « subprimes », les CDO sont des titres de dettes émis par une structure ad-hoc qui achète et détient des obligations émises par des entreprises ou des banques (on parle alors de Collateralised bond obligation) ou des prêts bancaires (on parle alors de Collateralised loan obligation).
Les CDO permettent de rendre liquides des titres que ne le sont pas spontanément, aux banques de se financer auprès d'investisseurs.
C'est la dernière étape d'un processus de vente d'une entreprise. Il correspond à l'exécution du contrat et à la réalisation effective de la cession/acquisition.
C'est une méthode valorisation d'une entreprise. Les « cash flows » sont calculé selon une méthode américaine. L'actualisation des flux de trésorerie est le montant que quelqu'un est disposé à payer aujourd'hui en prévision de recevoir un flux de trésorerie dans les années futures. Le DCF est calculé par estimation.
Il s'agit d'un outil d'analyse technique, un indicateur qui permet de mesurer la pression des forces acheteuses et vendeuses.
Equivalent anglo-saxon du bénéfice par action (BPA). Il s'obtient en divisant le bénéfice net consolidé part du groupe par le nombre d'actions de toutes les catégories composant le capital de la société mère.
Cette clause permet d'indexer une partie du prix de la transaction sur les résultats futurs de la société achetée. Soit l'acheteur prend le contrôle de la totalité du capital de la cible sur la base d'un prix plancher, qui pourra être revu à la hausse. Soit il achète une quote-part du capital à un certain prix et achètera le solde ultérieurement sur la base des résultats futurs de l'entreprise.
Equivalent du résultat d'exploitation.
Equivalent anglo-saxon de l'excédent brut d'exploitation.
La méthode de comptabilisation des stocks FIFO valorise les sorties de stock au coût de l'article le plus ancien dans le stock.
Il s'agit de la technique de calcul du cours d'équilibre d'un titre financier (celui qui satisfait le maximum d'acheteurs et de vendeurs). Ce dernier est obtenu en confrontant tous les ordres de transaction inscrits au carnet d'ordre. Cette méthode vaut pour les titres peu liquides (moins de 2 500 transactions par an). Le Marché Libre a la spécificité d'un seul fixage par jour à 15 heures.
Le flux de trésorerie disponible après impôt mesure le flux de trésorerie généré par l'actif. Ils reviennent à ceux qui ont ainsi financé l'actif économique, c'est-à-dire les actionnaires et les créanciers. Ils sont versés sous forme de remboursement de l'endettement et d'intérêts (pour les créanciers), de dividendes et de réduction de capital (pour les actionnaires).
Un contrat à terme est un engagement de livraison dont les caractéristiques sont connues à l'avance. Il porte sur une quantité déterminée d'un actif sous jacent, à une date (ou échéance) et un lieu donnés. Il est négocié sur un marché à terme organisé.
Ce ratio mesure l'endettement par rapport aux fonds propres.
Cette action spécifique permet à un Etat conserver un droit de veto sur l'évolution du capital et des activités de sociétés cotées.
Appelé aussi survaleur, le terme désigne est la différence entre l'actif du bilan d'une entreprise et la somme de son capital immatériel et matériel valorisée à la valeur de marché.
Les « hedge funds » sont des fonds d'investissement non cotés à vocation spéculative : ils recherchent des rentabilités élevées et utilisent abondamment les produits dérivés. Ils utilisent l'effet de levier, c'est-à-dire la capacité à engager un volume de capitaux qui soit un multiple plus ou moins grand de la valeur de leurs capitaux propres.
Une « holding » est une société sans objet industriel dont l'actif est composé de titres de participations dans d'autres sociétés afin de valoriser son patrimoine.
La plupart des alliances technologiques ou industrielles se traduisent par la création d'une société commune ou « joint-venture » souvent détenue à 50/50.
Cela renvoie au rachat des actions d'une entreprise financé par une très large part d'endettement.
Il correspond au rachat par endettement d'une entreprise réalisé par son équipe dirigeante avec tout ou partie des salariés.
Le terme désigne les opérateurs des marchés.
On dit d'une entreprise qu'elle est « mid cap » lorsque sa capitalisation boursière est comprise entre 250 et 1 000 millions d'euros.
Il mesure le rapport du PER au taux de croissance moyen des bénéfices d'une année sur l'autre.
Ou multiple de capitalisation en français. C'est le ratio de base de l'analyse fondamentale. Il s'agit de la capitalisation boursière rapportée au résultat net. On mesure ainsi à « combien d'années de bénéfice net l'entreprise se paye ». Il dépend essentiellement de trois facteurs : la croissance future des bénéfices de la société concernée, le risque associé à ces prévisions et le niveau des taux d'intérêt.
Le « Price to Book ratio » ou cours sur actif net se calcule en divisant la capitalisation boursière d'une société par son actif net. Un PBR proche de 1 désigne une valeur de rendement. Un PBR plus élevé désigne des valeurs de croissance.
L'avertissement sur les résultats est un signal émis par une entreprise pour avertir que ses prévisions de résultats seront inférieures aux premières estimations annoncées. Il est souvent synonyme de chute du cours du titre.
En analyse technique, on parle de « pull back » lorsqu'au franchissement d'une résistance, la valeur teste à nouveau cette résistance devenue support. Le « pull back » se retrouve également lorsque la valeur casse un support. Le titre teste quelques jours après cette nouvelle résistance (l'ancien support).
Cette option de vente permet de vendre à un moment déterminé ou sur toute une période un actif à un prix (« strike ») déterminé à l'avance. Le « put » est échangeable sur le Monep et des « warrants ».
Le terme désigne une notation établie par une société de notation sur une entreprise, par exemple.
On désigne par ce terme la période de la campagne « marketing » durant laquelle les dirigeants organisent des réunions intensives avec les investisseurs dans le monde entier.
Cette notion renvoie à la rentabilité économique ou rentabilité des capitaux investis.
Ce ratio renvoie à la rentabilité financière ou la rentabilité des capitaux propres Il se calcule en divisant le résultat net par les fonds propres de l'entreprise.
Cet autre à la rentabilité d'un investissement. C'est le rapport entre les résultats d'un projet et son coût.
LE RSI est ce qu'on appelle un oscillateur dont on apprécie le niveau et le sens du mouvement. Il évolue entre 0 et 100. Inférieur à 25, il signifie qu'un titre est trop vendu, il peut y avoir un fort rebond. Supérieur à 75, il signifie qu'un titre est trop acheté et que des prises de bénéfices approchent.
Selon ce vieil adage boursier, il est conseillé de vendre ses actions en mai, car mai est le mois des émissions de toutes sortes et celui des ponts en France d'où une activité moindre.
A la City le quartier financier de Londres , un dicton assure : « Sell in may and go away, and buy back on the Derby day ». Traduction : prenez vos bénéfices en mai et rachetez le jour du derby d'Epsom, le premier samedi de juin.
On dit d'une entreprise qu'elle est « small cap » lorsque sa capitalisation boursière est inférieure à 250 millions d'euros.
On parle de « spin-off » lors d'une opération de séparation en plusieurs branches d'une entreprise pour diverses raisons. La scission s'opère le plus souvent par branche. Les comptes deviennent plus faciles à étudier.
Un « split » est la division du nominal d'une action afin de rendre la valeur unitaire de l'action plus faible. Il peut permettre de faciliter des opérations de rapprochement et de faciliter l'acquisition de l'action par des petits actionnaires.
Le « spread » d'une obligation est l'écart entre le taux de rentabilité actuariel de l'obligation et celui d'un emprunt sans risque de durée identique.
En Bourse, il s'agit également d'une différence dans le carnet d'ordres entre le prix d'achat et le prix de vente proposés par le marché.
Ce sont des options d'achat ou de souscription d'action à un prix fixe distribuées aux gestionnaires d'une entreprise pour leur donner un intérêt direct à l'accroissement de la valeur de l'entreprise.
cf « bottom up ».
Cet outil d'analyse technique permet de déceler les arrêts (« stop ») et les reversements de tendance (« reverse ») d'un titre.
Le terme désigne dans le langage courant un échange de flux financiers entre deux entités, pendant une certaine période de temps.
C'est un fonds (Exchange traded fund ou ETF) qui réplique la performance d'un indice et qui est coté en bourse. Il permet à l'investisseur de détenir l'équivalent de l'indice sans avoir besoin d'acheter toutes les actions qui le composent. De plus, sa cotation permet des entrées et des sorties en passant simplement un ordre d'achat ou de vente sur le marché.
Le prix de chaque « tracker », la valeur liquidative, est calculé quotidiennement même si Euronext fourni en continu, toutes les 15 secondes, un calcul mathématique de la valeur liquidative du « tracker » en fonction de l'évolution de l'indice.
Le « trading » ou négoce recouvre l'activité de spéculation réalisée par les traders.
Un titre se trouve dans une tendance haussière lorsque sur une période longue le cours de l'action n'a cessé de grimper. Et inversement dans le cas d'un « trend » baissier.
On appelle opérations de « window-dressing », des opérations faites en fin d'année pour embellir les états financiers.