Pour que les actions qui offrent un gros rendement soit attractives, il faut que les placements considérés comme « surs » (obligations d’état, placements monétaires) soient eux non attractifs. L’argent ira vers des actifs à risque seulement si les actifs considérés comme sans risque sont inintéressants. En période d’inflation, en général, les taux monétaires, et obligataires suivent ceux de l’inflation, afin que l’argent orienté vers les placements surs ne se déprécie pas. Par exemple, quand vous avez 2% d’inflation, si vos placements surs rapportent 1%, alors leur taux de rendement réel est de -1%. D’où le fait qu’en général, dans de telles périodes, le taux de rendement des placements surs s’établit au moins à 1 ou 2 points au-dessus du taux d’inflation. Ce qui déprécie les valeurs de rendement, car les investisseurs préfèrent avoir du 4% sans risque que du 6% risqué. Cela est la logique normale du marché.
Mais la période actuelle est si atypique, si déréglée, si déséquilibrée économiquement parlant que ces mécanismes ne se mettent pas en place ! Ainsi, on a une inflation qui ne fait que monter et des taux qui eux aussi remontent en flèche. Le taux des OAT 10 ans frôle désormais les 2%.
Cependant, vue la dette des états, les investisseurs sont lucides et réalisent aujourd'hui que les entreprises stables et bien gérées qui offrent un très beau rendement ne sont pas plus risquées que des états super-endettés. Dans ces conditions, les valeurs de haut rendement continuent d’être de vrais refuges ! Et notre portefeuille RENDEMENT, de la lettre "Pépites du Rendement" qui a gagné plus de 30% en 2021, gagne déjà 11% en 5 mois sur 2022! C’est la ruée vers le rendement !
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